Wild

Après plusieurs années d’errance, d’addiction et l’échec de son couple, Cheryl Strayed prend une décision radicale : elle tourne le dos à son passé et, sans aucune expérience, se lance dans un périple en solitaire de 1700 kilomètres, à pied, avec pour seule compagnie le souvenir de sa mère disparue… Cheryl va affronter ses plus grandes peurs, approcher ses limites, frôler la folie et découvrir sa force.Une femme qui essaye de se reconstruire décide de faire une longue randonnée sur la côte ouest des Etats-Unis.

Dès les premières minutes du long-métrage, nous savons que l'on va vivre une expérience éprouvante. La scène du début nous transmet une émotion forte. D'ailleurs, Wild m'a rappelé 127 Heures de Danny Boyle, mais qui possède du caractère. Jean-Marc Vallée a su donner une personnalité à son film, son personnage principal est à la fois fort et fragile. Cette oeuvre n'est pas complètement chronologique. Sa caméra expressive nous amène à plonger tête première dans ce récit de voyage. Une odyssée qui décrit les angoisses et les douleurs de cette femme. Les individus qu'elle croise sur son chemin sont des personnages secondaires. Chacun apporte quelque chose d'important à la production. La dose d'humour et le drame réussi à séduire. Wild arrive à nous faire pleurer autant qu'il nous fait rire. La beauté des paysages et la musique sont superbes. Reese Witherspoon porte le film à elle seule. L'actrice parvient à prouver l'étendue de son talent. Elle est magnifique. On s'attache à cette femme qui décide de se reprendre en mains en se lançant un défi surréaliste. Jean-Marc Vallée accomplit une belle leçon de vie dans lequel le spectateur est plongé de cette aventure noire et pleines d'émotions. Wild est touchant.