Jack, 5 ans, vit seul avec sa mère, Ma. Elle lui apprend à jouer, à rire et à comprendre le monde qui l’entoure. Un monde qui commence et s’arrête aux murs de leur chambre, où ils sont retenus prisonniers, le seul endroit que Jack ait jamais connu. L’amour de Ma pour Jack la pousse à tout risquer pour offrir à son fils une chance de s’échapper et de découvrir l’extérieur, une aventure à laquelle il n’était pas préparé.
Il y a tellement à dire sur Room qu’on ne sait par où commencer, et pourtant, c’est un film de peu de mots. Beaucoup s’y passe en chuchotements timides, en regards perdus dans le vide, en silences profonds de sens.
Peut-être parce qu’il traite de choses qui ne se racontent pas, de sensations si fortes qu’elles se ressentent plus qu’elles ne s’expliquent. En gros, c’est un film sur une mère et son fils, sur une relation filiale sublimée, presque fusionnelle. C’est un film sur la résilience, la survie et l’espoir envers et contre tout. On y suit Ma, une jeune femme kidnappée il y a plusieurs années et enfermée dans une petite pièce. Elle y vit avec son fils de 5 ans, Jack, un gamin comme tous les autres, qui ne demande qu’à comprendre ce qui l’entoure et à trouver de quoi s’amuser. Tous les jours, Ma invente des histoires pour protéger son fils : ce qu’il voit à la télé n’existe pas, et l’entièreté de l’univers est contenu dans « Room » ; au-delà, il n’y a rien, si ce n’est Old Nick, une sorte de magicien qui fait apparaître des choses lorsqu’ils en ont besoin. Room tourne beaucoup autour du motif de la dualité : comme l’explique Ma dans l’une des scènes, chaque mur a deux faces opposées, deux côtés.
Room
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